Cette annonce a inquiété de nombreux usagers qui se sont attendus à des coupures importantes. Pourtant, dans la majorité des foyers d’Antananarivo, les coupures ont été limitées. « L’électricité n’a pas été coupée pendant toute la journée. Il y a eu quelques interruptions brèves, mais rien de grave. Ce n’est qu’en soirée que le courant a été interrompu », raconte Miary, mère de famille à Sabotsy Namehana.
Conflit interne
Certains quartiers ont toutefois été touchés. « La coupure a commencé mardi matin vers 7 heures et le courant n’est revenu qu’hier à midi », explique Naly, habitante de Tsimbazaza. La grève a surtout touché les services internes de la JIRAMA. « Nous n’avons pas travaillé aujourd’hui. Certains services fonctionnaient encore avant, mais à cause des pannes, nous n’avons plus de réseau ni d’électricité », précise un employé. Et d’ajouter que la grève a été conduite pour ne pas toucher directement la population : « Beaucoup de particuliers n’ont pas été affectés par les coupures. Par contre, les agences et bureaux de la société l’ont été. C’est un conflit interne. » A Antananarivo, les grévistes ne sont pas descendus dans la rue. En revanche, dans d’autres villes, ils ont organisé des manifestations. En effet, à Toamasina, l’électricité a été totalement interrompue par les manifestants. Des coupures ont aussi touché plusieurs axes stratégiques à Mahajanga, Fianarantsoa et Toliara. Selon la JIRAMA, la situation est désormais revenue à la normale.
Carinah Mamilalaina








